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Eun Young Lee ♦ Danseuse & chorégraphe

Eun Young Lee est née et a fait ses études à Séoul en Corée du Sud. Après avoir obtenu une licence de Français à l’université de Suwon, elle part vivre en France pour suivre  sa formation de danse contemporaine en 1997 au CNDC (Centre National de Danse Contemporaine) d’Angers. Elle intègre alors L’Esquisse, compagnie du CNDC d’Angers, dirigée par les chorégraphes Joëlle Bouvier et Régis Obadia. Elle y travaille pendant 5 ans en prenant part à des tournées nationales et internationales. Elle participe ainsi à cinq créations avec eux : Fureur, L’oiseau Loup, De l’Amour, Voyage d’Orphée et Une femme chaque nuit voyage en grand secret.

 

Après l’obtention de son diplôme d’Etat de Professeur de Danse au Centre National de Danse de Pantin en 2004, Eun Young poursuit sa carrière d’artiste-interprète avec plusieurs compagnies : Cie Patrick Le Doare (2004), Cie Nouveau Jour (2005), Cie Heddy Maalem (2006-2008), Cie Teatri Del Vento (2008), Cie Kubilai Khan Investigations de Franck Micheletti (2008-2010) et Cie La Maison de Nasser Martin Gousset (2010).

 

C’est en 2009  avec la compagnie Komusin qu’Eun Young Lee commence un travail de création personnel nourri de ses rencontres, influences artistiques et recherches sur ses origines. Entre 2009 et 2018 , elle a conçu cinq créations: WoussouTransports intérieursRoueHan Gamjung Memory et AH-HI (enfant en français).Dans toutes ses créations on retrouve la notion de “Ligne Intérieure”. «La ligne Intérieure» est la caractéristique essentielle de sa danse , basée sur la recherche de l’écoute de son état de corps (physique et mental). Selon cette idée, la respiration, la présence, la fluidité, l’énergie ou encore les appuis suivent un itinéraire précis au travers du corps-instrument . Cette énergie se déploie en une charge émotionnelle qui se libère vers l’extérieur.Tout commence à l’intérieur de soi ! Un geste d’abord infime surgit et va se mettre à grandir. L’énergie est comme une roue qui se met en mouvement.

 

Guillaume Mazard ♦ Musicien & compositeur

Guillaume Mazard est compositeur, musicien et co-fondateur du groupe instrumental Kafka, créé en 2002, avec lequel il enregistre six albums : Kafka, O, Geografia, La Petite Marchande d’allumettes, L’Architecte et Namazu. Il a participé aux différentes tournées françaises et européenne du groupe.

Depuis cinq ans, il multiplie les expériences et les collaborations musicales en lien avec d’autres formes d’expressions artistiques, telles que les musiques actuelles et contemporaines, la danse, le théâtre, le ciné concert et les spectacles pluridisciplinaires (Nosfell, Vincent Segal, Ensemble instrumental Ars Nova). Ainsi il a participé à la composition de la bande son du spectacle de danse “Vertige” du chorégraphe Yan Raballan, ainsi que celle de Geografia pour la compagnie Kubilai Khan Investigation dirigée par le chorégraphe Frank Micheletti. Il participe en tant qu’interprète au spectacle Akouariom de Jhonathan Pontier avec l’ensemble instrumental Ars Nova. Au sein de Kafka, il contribue à la mise en scène du spectacle musical « Namazu », avec la chorégraphe Eun Young Lee et le dessinateur David Myriam (sand art). Il participe également à la création des ciné-concerts « La chute de la maison Usher » film de Jean Epstein, « L’Architecte » film d’animation de Marc Bauer, La « Petite Marchande d’Allumette » de Jean Renoir et « Faust » de FW Murnau.

Depuis 2009, il collabore avec la chorégraphe Eun Young Lee avec qui il travaille pour la Compagnie KOMUSIN dont il compose et interprète en solo la musique des spectacles : Woussou (2009), Transports Intérieurs (2011), Roue (2013), Han Gamjung Memory (2016), AH HI (2018) ainsi que la musique des films « The lady in red », (art vidéo – 2017), « S Travel » (vidéo danse) et le documentaire « Le souffle, un partage d’émotions » (2019). Il participe également aux performances dans l’espace public proposées par la compagnie et à ses tournées en France, en Italie et en Corée du Sud.

Sa démarche musicale personnelle se base sur une approche instrumentale (guitare, basse, mandoline, synthétiseurs, percussions, looper), basée sur l’expérimentation et teintée de musique électronique.

Son bagage technique nourrit également sa recherche et sa démarche artistique :

– Régisseur général pour Boom’Structur – Pôle chorégraphique

–Régisseur plateau à l’opéra Théâtre de Clermont-Ferrand

– Régisseur général à la Coopérative de Mai

Anaïs Nicolas ♦Metteure en scène & comédienne

Anaïs Nicolas est comédienne et metteure en scène au sein de la Cie Soie farouche.Elle commence ses études artistiques par un master en Anthropologie de la danse et ethnomusicologie à Paris puis elle rentre à la Scuola Teatro Dimitri : Haute École Internationale de Théâtre de Mouvement en Suisse, où elle se diplôme en 2013. En 2014, elle co-met en scène avec Florian Albin le spectacle jeune public Au fil du rêve dans lequel elle joue également (Plus de 150 dates depuis : Festival off d’Avignon 2016, Festival Au bonheur des mômes 2021)

 

Elle part vivre à Bruxelles pendant trois ans où elle approfondit sa formation en danse contemporaine au sein de plusieurs stages dédiés aux professionnels. Parallèlement elle travaille en Italie comme comédienne et œil extérieur chorégraphies aux côtés de Mario Perrotta (Cie Teatro dell’Argine – Tournée italienne de 2014 à 2016).

 

De 2014 à 2019, elle est comédienne de théâtre de mouvement pour la Cie du Théâtre du Peuple lié (Paris) et co-met en scène avec Gille Guérin (Cie Mise en Oeuvre) Stabat Mater Furiosa de J.P Siméon pour le festival Mephistofolies 2017. En 2018, elle crée le spectacle Frida, Ce que l’eau m’a donné, un seul en scène de théâtre de mouvement inspiré de la peintre mexicaine Frida Kahlo. Cette même année elle co-fonde avec Alice Bounmy les Tissages : Laboratoire de création artistique à Lyon. Elle enseigne le théâtre et l’expression scénique à l’EFACM : École de comédie musicale de 2018 à 2020. Elle écrit et met en scène l’été 2020, le spectacle de rue Robin des Bois – Moteur, ça tourne…ACTION !

 

En 2022, elle travaille avec la Cie La Rouquine pour mettre en scène un spectacle avec 150 enfants d’un établissement scolaire à Oullins. Aussi elle démarre une nouvelle création au sein de la Cie Soie farouche, en tant que metteure en scène, sur la pièce de Renée panthère de C. Cozzolino, avec la comédienne Sarah Chovelon. Elle intervient également depuis 2022 à la clinique Villa des Roses (Établissement privé de santé mentale – Lyon) auprès des patients pour donner des ateliers de théâtre et d’écriture/lecture.

Julien Daillère ♦Auteur, comédien, metteur en scène, artiste-chercheur en arts du spectacle

Je suis auteur, comédien et metteur en scène. Après un parcours théâtral dans le circuit traditionnel et un doctorat en arts du spectacle en Roumanie, je m’oriente en 2018 vers des formes théâtrales pour lieux insolites : des « solos coopératifs » pour lesquels le public prend en charge certains effets scéniques (son, lumière…) : C’est bon. E ok. Rendben. This is just a story avec la Saison France-Roumanie 2019 puis Je t’aime effondrement.

 

À partir des empêchements liés à l’épidémie de 2020, j’entreprends d’explorer les possibilités de l’audio du téléphone (lecture, télérésidence, téléperformance, serveur vocal interactif, etc.) puis je lance la structuration d’un programme de recherche et d’expérimentation nommé « Avoir Lieu », sur des dispositifs  d’accueil public covid-compatibles (en présentiel) et des formes hybrides(présentiel/distanciel), multicanal et interactives pour le spectacle vivant, avec La Marge Heureuse.

 

Crédit photo :Benoît Rual

 

Aurélien Arnaud-Wosnitz ♦ Metteur en scène & comédien

Mon travail consiste à concilier un gout profond pour l’imaginaire et un amour désespéré pour la Nature. Médusé par l’immensité et la violence de sa destruction, j’en suis devenu, selon l’expression de Charbonneau et Ellul, « un révolutionnaire malgré moi ».

 

Je me forme très tôt au dessin dans les marges de l’école de la République, où je développe parallèlement un goût prononcé pour la rêverie profonde.

 

La pratique assidue de la télévision, des jeux vidéo, de science et vie junior et du nez-en-l’air nocturne entraînent logiquement ma réflexion vers des abysses cosmologiques et métaphysiques indicibles.
A la suite d’une idylle malheureuse avec Musique, je suis jeté malgré moi dans les bras de Théâtre, dont je finis par apprécier avec enthousiasme la puissance inouïe de déversement imaginaire.

 

Un baccalauréat scientifique plus tard (cf. supra science et vie junior), j’embrasse des études de philosophie à la grande ville (Clermont-Ferrand), tout en suivant parallèlement les cours du conservatoire d’art dramatique régional.

 

Après une escapade erasmuso-finlandaise d’un an où j’apprends l’anglais, le finnois sans peine et ce que le mot « froid » veut dire, je rentre à la capitale arverne mettre un point final à mes études supérieures et à mon cursus théâtral, au cours duquel je découvre, ébloui, les joies et les affres de la mise en scène et de la direction artistique.

 

A partir de là, et 7 ans durant, mon activité créatrice prend la forme d’un bain kaléidoscopique bouillonnant :
je sonde la température en commençant à travailler comme comédien professionnel,
je trempe un pied au Batik Soundpainting Orchestra en tant que performer,
puis l’autre au conservatoire pour me former au chant lyrique,
je me mouille à la direction de projets théâtraux ponctuels,
tant personnels (ascension de rue commerçante par une équipe de comédiens-alpinistes, conférence scientifique sur fond de musique classique, visite touristique uchronique…)
que pour répondre à des commandes (spectacle d’ouverture de festival, opérettes, animations…),
j’éclabousse allègrement d’encre noire moult papiers d’où émergent de surprenantes images pour le compte d’amis poètes ou pour ma propre satisfaction,
je plonge dans la création radiophonique avec l’élaboration d’un magazine culturel en direct du futur,
je m’immerge dans l’élaboration d’animations documentées et légères autour de l’astronomie en café associatif.

 

Depuis 2017 je prends le large pour explorer nos représentations du temps et de l’espace, et interroger comment celles-ci conditionnent notre survie en tant qu’espèce.

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